Spoune

Spoune, c'est 2 emails par mois 📩
pour devenir money-smart 💡
Abonnez vous !
Bienvenue à bord ! à très vite dans votre boîte aux lettres.
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Recevoir Spoune

Les statistiques de l’amour

Les statistiques de l’amour

Temps de lecture : 5 min

L’étude du Rosie Project a tranché. En moyenne, avant de rencontrer “la bonne personne”, il faut avoir embrassé 15 personnes, eu 7 partenaires sexuels, 4 coups d’un soir et 2 relations longues. 

L’amour est-il un parcours du combattant ? Quelles sont les chances de trouver l’Amour avec un grand A ? Parce que choisir votre partenaire de vie peut-être la décision la plus importante de votre vie, pour la Saint-Valentin, Spoune se penche sur les statistiques de l’amour 😇

Après Love at first sight… Love at first stat. 

Notre Spounsor du jour : Goodvest

On écrit Spoune avec le  🧡, mais on ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche.

Mieux qu’un plan Q ? 

Mieux qu’un plan Q ? Un plan R… comme responsable ! Autant en amour, il ne faut pas chercher à cocher des cases, autant en investissement… ça peut être une bonne idée. Par exemple : un investissement responsable, rentable, et sans frais ? IT’S A MATCH, et il s’appelle : Goodvest. En ce moment, pour toute nouvelle inscription, Goodvest vous offre 3 mois de frais de gestion. Pour créer votre compte et en profiter, cliquez là.

Trouver l’amour ! Wow Spoune, beau programme. 

Beau, sans doute. Vertigineux, aussi. Peter Backus, un statisticien anglais, a tenté de quantifier la probabilité de rencontrer l’âme sœur. Et le chiffre n’est pas joli joli : 

1 chance sur 285 000

Pour y arriver ? Peter a appliqué la célèbre équation de Drake (supposée calculer la probabilité de la vie extraterrestre) à sa recherche de l’amour. Ce qui donne : 

Peter’s True Love = n x f x L x a x s x p

  • n : la population du UK (61 millions)
  • f : % de femmes (51%)
  • L : % de femmes vivant à Londres comme Peter (13%)
  • a : % de femmes ayant environ l’âge de Peter (20%)
  • s : % de femmes ayant le niveau de diplôme de Peter (26 %)
  • p : % de femmes que Peter trouve attirantes (5%).

Au final ? Peter disposerait de 10 510 femmes théoriquement compatibles. A priori, il y a de quoi faire… Sauf que sur ce panel, il faut encore appliquer quelques filtres : 

  • t : % de femmes attirées en retour par Peter (5 %)
  • c : % de femmes célibataires (50 %)
  • r : % de femmes que Peter va croiser in real life : (10%). 

Au final ? Sur les 10 510 femmes, il n’en reste plus que 26… dans tout le Royaume-Uni 😅

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin… et good luck, Peter.

Cheer up Spoune (et Peter !), les apps à la rescousse !

Mais oui ! Et apparemment, ça marche : aux US, 50 % des couples (et des mariages) se sont rencontrés sur les apps. Ce qui pose deux questions : 

  1. 👰 Est-ce que ces mariages durent plus ou moins longtemps ? => Déso, pour ça on manque de recul… 
  2. 🤷Avant de trouver la bonne personne sur les apps, combien faut-il faire de rencontres ? 

Parce qu’au fait : c’est quoi le funnel de conversion des apps de dating ?

Ouhlà Spoune. On parle d’amour ou de marketing là ?

Si le marketing parle d’amour depuis longtemps (coucou les love brands), l’inverse est moins vrai. Et pourtant, qu’on parle dating ou équation de Backus, la logique est la même : comment optimiser les chances de rencontrer la bonne personne ? 

Selon cette étude, en moyenne, les utilisateurs d’apps obtiennent 26 matchs, qui débouchent sur 3,5 rencontres et 0,4 relation durable. Soit pour résumer, 1 relation pour 50 matchs

Pas top ? Ça dépend pour qui… Selon le livre L’Amour sous algorithme, de Judith Duportail, pour obtenir 1 match : 

  • un homme doit envoyer 50 likes
  • une femme doit envoyer… 2 likes. 

Et si on pose donc le funnel dans son intégralité, ça donne :

Envoyez ce tableau à votre pote addict à Tinder

OK Spoune, super l’optimisation…

Les apps marchent, pas de doute. Mais au bout de combien de temps ? En réalité, depuis leur création, il y a une dimension sur laquelle les apps de dating ne progressent pas du tout…

Certes, en attribuant aux utilisateurs un “ranking” (cf L’Amour sous algorithme), les apps savent parfaitement prédire : 

  • qui vous allez liker (spoiler => les profils supérieurs au vôtre #expectation #surchope)
  • qui vous allez matcher (spoiler => les profils équivalents aux vôtres #reality)

En revanche ? Les apps sont incapables de prédire la probabilité d’une deuxième rencontre. Rencontrer quelqu’un, c’est une chose. Avoir envie de le/la revoir, c’en est une autre…

En fait, les profils ont beau être de plus en plus fouillés, les algos de plus en plus pointus, les apps sont incapables de capter ce qui se passe quand deux personnes se regardent dans les yeux pour la première fois. Ce qu’on pourrait appeler “la vibe” 💌

Résultat ? Le process de dating reste tout autant aléatoire. Et la principale qualité des apps n’est pas vraiment leurs algos, mais leur côté addictif. C’est mécanique : plus on cherche, plus on trouve… 

Mais finalement, peut-être y a-t-il plus de chances que vous trouviez la vibe au bar en bas de chez vous plutôt que sur une app

OK Spoune, mais, au final… C’est quoi cette fameuse “vibe” ? Et c’est quoi l’amour ?

Bizarrement, il y a une chose que les apps ont changée : par rapport aux années 60-80, l’homogamie a augmenté. On se marie de plus en plus avec un partenaire ayant le même niveau d’études et de salaire – sans doute parce que les apps ont facilité l’accès à des gens qui nous ressemblent et qui “cochent les cases” ✅

Sauf qu’évidemment, l’amour, ce n’est pas juste “cocher les cases”. Mais alors, c’est quoi ? (Trop) vaste sujet. Dans son génialissime roman Bien-Être, Nathan Hill soutient l’idée que l’amour, c’est avant tout une histoire qu’on se raconte. Et qui fonctionne aussi longtemps qu’on continue d’y croire

Est-ce qu’on va vous laisser là-dessus ? Allez, non, on a encore deux choses pour vous :

  • Lisez Bien-Être, de Nathan Hill. 
  • Une dernière citation du poète Pierre Reverdy : “Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour.” 

Conclusion

L’amour est-il une statistique ? Dure-t-il vraiment trois ans ? S’il y a une seule chose à dire ici, c’est que toutes les histoires sont différentes et qu’on se gardera bien ici de généralités. Tout ce qu’on peut dire, c’est que si les apps permettent d’augmenter le pourcentage de gens rencontrés, elles n’augmentent pas significativement le pourcentage de conversion date => couple. Alors si vous n’avez pas encore trouvé l’âme sœur, on n’a qu’un seul conseil à vous donner : keep searching ! 🔍