Investir dans les quotas d'émission
L’avion ? Vous évitez. La viande ? Vous limitez. La voiture ? Pour quoi faire… ? Bref : vous faites le max’ pour diminuer votre empreinte carbone. Et pourtant, quand vous faites le bilan, ça ne baisse pas tant que ça…Les efforts individuels, c’est cool. Mais faire évoluer le système, c’est mieux. Et c’est possible… en investissant dans la stratégie climatique européenne. Comment ? Depuis 2005, l’Union Européenne a créé un système de quotas d’émissions. Alors oui, c’est un peu technique, mais c’est aussi le levier le plus puissant pour inciter les entreprises à réduire leur impact. Et la good news, c’est que grâce à Homaio, notre partenaire du jour, vous allez pouvoir y investir, et participer à la décarbonation de l’économie.
Alors, réduire les émissions, mission impossible ? Tournicoton, tourni-quota... on regarde ça.
Notre Spounsor du jour : Homaio, investissez dans le climat
On écrit Spoune avec le 🧡, mais on ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche.
L’investissement engagé ? Très souvent, ça consiste à planter des arbres pour faire de la compensation carbone… Efficace ? Bof… Chez Homaio, ils sont les seuls à vous permettre de soutenir concrètement la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Comment ? En ouvrant aux particuliers l’investissement dans des quotas d’émissions - un marché régulé par l'UE qui allie impact et rendement. En plus, vous bénéficiez de frais réduits avec le code SPOUNAIO. Investir dans le carbone, ça vous paraît gazeux ? On vous explique tout dans cette Spoune !
Quota carbone ? Mais Spoune, kézako(ta) (haha) ?
Vous avez l’air en forme, ça fait plaisir. Ça tombe bien parce qu’on préfère vous prévenir : les quotas, c’est coton. (oui grande forme ici aussi). Tellement coton qu’avant de vous expliquer ce que c’est, on va d’abord regarder à quoi ça sert. Et pour le comprendre, il faut dézoomer un peu… voire beaucoup.
Le grand problème du système économique actuel, c’est ce qu’on appelle la prime au vice, ou l’avantage comparatif à mal faire. Par exemple :
- délocaliser vers un pays lointain pour économiser sur les salaires ;
- produire dans un pays aux normes environnementales laxistes pour diminuer ses coûts.
Grâce à l’économiste Arthur Pigou, ces effets indésirables portent un nom : les externalités négatives. Un nom qui dit deux choses :
- 1. la production d’une entreprise peut affecter des acteurs extérieurs à l’entreprise ;
- 2. le coût de ces effets indésirables est externalisé : il n’est pas pris en compte dans le bilan de l’entreprise.
Et d’un point de vue environnemental, pendant longtemps, les entreprises ont pu polluer gratuitement… et n’avaient pas vraiment de raison de faire autrement ! À cause du mécanisme suivant :
Ça, c’est le cercle vicieux de la prime au vice. Que rien ne semblait pouvoir enrayer… jusqu’à l’intervention de l’UE.
L’Union Euuuhhhropéenne ? Elle sert à quelque chose celle-là ?
Rhoo, vous êtes dur. Mais vous allez sans doute changer d’avis ! Après l’adoption du protocole de Kyoto qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du monde entier, l’Union Européenne a instauré en 2005 un dispositif unique :
- Nom : le marché des quotas d’émission (le EU Emissions Trading System, de son petit nom technique).
- Objectif : diminuer de 62 % les émissions de GES entre 2005 et 2030.
- Résultat à date : 47 % des émissions réduites depuis 2005 dans la zone UE (pour les secteurs concernés)
- Méthode imparable : pour y arriver, les entreprises doivent en quelque sorte jouer à une partie de, euh… limbo.
Le limbo ? Mais si vous savez, ce jeu dont le but est de passer sous une barre de plus en plus basse. Eh bien le marché des quotas carbone fonctionne exactement comme ça. On vous explique.Imaginons que vous êtes une entreprise. Chaque année, la Commission Européenne définit la hauteur de la barre sous laquelle passer en fin d’année. Les entreprises achètent un montant de quotas équivalent à leurs émissions… et c’est là que commence la partie de limbo :
- Vous frôlez la barre sans qu’elle tombe ? Well done ! Vous ne devez rien à personne.
- Vous passez large ? Good for you ! Vous êtes libre de revendre les quotas inutilisés, ce qui vous fera un joli bonus de fin d’année
- Vous ne passez pas ? Too bad ! Vous devez acheter les quotas manquants pour compenser…
L’année suivante, la barre sera plus basse. Alors en fin d’année, les entreprises ont le choix : revendre leurs quotas, ou les garder pour quand elles en auront besoin.
Tout l’intérêt du système ? Permettre aux bons élèves de faire financer leurs efforts d’amélioration par les retardataires de la réduction des émissions. Et donc, en gros, d’opposer à la prime au vice une prime à la vertu : grâce au marché des quotas carbone, il y a un vrai avantage comparatif à bien faire.
Et le monde arrête (un peu) de marcher sur la tête…
Génial Spoune, en avant HuuuuuE (UE). (hohoho). Mais en vrai. Ça marche vraiment ?
Bon, au début, c’était pas top. Il y a bien sûr eu l’épisode fameux de la fraude à la TVA (davantage lié à la fiscalité qu’au principe du marché), et un démarrage un peu laborieux (du fait d’un périmètre d’application trop restreint), sans oublier la crise financière de 2007-2008. Mais les choses ont changé et, pour paraphraser la grande Céline : “les quotas d’avant, c’était les quotas d’avant”.
Car aujourd’hui, le marché des quotas d’émission pèse 1 000 milliards d’euros et couvre 40 % des émissions en GES de l’UE. Et il y a deux phénomènes qui vont faire que le marché va grandir :
- d'un côté, de plus en plus d’entreprises vont être soumises à ce marché ;
- de l’autre, l’UE leur fixera des objectifs de plus en plus ambitieux, et il y aura chaque année de moins en moins de quotas mis en circulation.
Il y aura donc une diminution de l'offre et une augmentation de la demande… ce qui, selon toute probabilité, devrait se traduire par une augmentation des cours.
Grand merci pour le topo, maître Spoune. Mais en quoi ça me concerne ?
Ça vous concerne de deux manières ! D’abord parce que quand les prix des quotas augmentent, le “chiffre d’affaires” de l’UE augmente aussi. Et cet argent, il vous reviendra peut-être à un moment : par exemple, en 2023, l’UE a redistribué 40 milliards d’euros à des dispositifs comme MaPrimeRénov.
Et si vous n’êtes pas proprio ? Eh bien grâce à Homaio, les quotas carbone sont enfin un produit d’investissement accessible à tout le monde, vous pouvez donc investir dans un produit financier qui sert concrètement à diminuer les émissions carbone. Et, accessoirement, qui a fait + 25 % de rendement par an sur les 10 dernières années (même si, comme vous le savez, les performances passées ne présagent pas des performances futures).
Faites monter l'Homaio
Avec Homaio, vous investissez dans la pierre… angulaire de la stratégie climatique de l’UE. Et cette pierre, elle pourrait bien monter haut, avec des rendements à deux chiffres d’ici 2030 grâce à la raréfaction progressive de l’offre. En plus, c’est le moment d’en profiter : rien que pour les lecteurs de Spoune et avec le code SPOUNAIO, Homaio passe ses droits d’entrée de 2 à 1%, et les frais annuels de tenue de compte de 1.5 à 1%. Le changement climatique aussi, c’est maintenant.