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La crise des dizaines

La crise des dizaines

Bon anniversaire !! Quoi, ce n’est pas votre anniversaire ? Bon, ce le sera bientôt. Ou alors ça l’a été il n’y a pas si longtemps. Dans tous les cas : on vous souhaite le meilleur pour la suite.

Mais au fait… Est-ce que le meilleur est vraiment à venir ? Facile à dire, quand on a 20 ans. À 30 ans, ça passe encore. À 40, c’est déjà moins évident. À 50, ça se complique… Crise de la vingtaine/trentaine/quarantaine/cinquantaine : dans le grand Google Agenda de la vie, difficile d’échapper à ces rendez-vous.

Alors aujourd’hui, Spoune vit sa vie en accéléré et traverse toutes les crises qui vont avec. 

Non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La preuve avec les crises des dizaines.

Mais oui Spoune, au fait : qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

Hum. La réponse fait un peu mal. Pour être heureux, il semblerait qu’on attende… la retraite. Selon une étude britannique de 2015, le niveau de bonheur au cours de la vie évoluerait comme ça :

Office for National Statistics, UK, 2015

Là, il y a clairement une bonne et une mauvaise nouvelle. 

  • Bonne nouvelle : oui, le meilleur est à venir. Globalement, les gens sont de plus en plus heureux, même si ça diminue un chouïa à partir de 70 ans. 
  • Mauvaise nouvelle : entre 35 et 50 ans, il y a quand même une bonne traversée du désert...

Est-ce que ça touche tout le monde ? Quasiment. Parmi les gens de plus de 50ans, plus de la moitié dit avoir traversé au moins une crise existentielle liéeà l’âge. Le plus souvent au moment de la quarantaine. Mais en réalité, tout passage à la dizaine supérieure est un tournant : c’est un moment où l’on confronte ses attentes passées avec sa situation actuelle et ses objectifs futurs…

Et quand l’écart entre attentes et objectifs est trop important, patatras : c’est la crise de dizaines.

Merci Spoune, mais moi ça va super ! Je peux passer mon tour ?

Vous savez ce qu’on dit : un Spouner averti en vaut deux. Désolé, mais les crises sont un peu inéluctables. La preuve :

Les années raccourcissent. C’est mathématique : à 2 ans, une année représente 50 % de votre vie. À 90 %, ce sera à peine plus de 1 %. Chaque année qui passe représente donc une part de moins en moins importante de votre vie.

On survalorise le passé. C’est souvent plus facile de regretter les occasions manquées que d’imaginer celles à venir. Et pourtant, elles ne sont pas moins riches.

Life paths graph - @Wait But Why

On change. La vie, ça ressemble souvent à l’effet Dunning Kruger. Au début, on ne sait rien, puis on acquiert des certitudes auxquelles on croit dur comme fer, mais qui s’effondrent à un moment donné – c’est la crise. On passe les années suivantes à reconstruire, lentement, sûrement et, surtout, humblement.

Effet Dunning Kruger

En tout cas : pas question d’attendre pépouze la retraite pour être heureux. Alors, comme diraient les Beach Boys, let’s go surfing U.S.A. – ou plutôt le Useless Spleen de l’Âge : voici donc nos conseils pour survivre aux crises de tous les âges de la vie.

La crise de la vingtaine

Le pitch classique : dépendance à l’environnement familial ou amical et dilution de la personnalité – on ne sait pas qui on est. 

Le remède anti-crise : à vingt ans, vos contraintes sont minimes et les gains potentiels sont au top. Alors profitez-en pour découvrir qui vous êtes en vivant le maximum d’expériences professionnelles et personnelles. À 20 ans, le vrai risque, c’est de ne pas en prendre. 

La crise de la trentaine

Le pitch classique : fin de l’insouciance des études, confrontation entre rêves de gloires et réalité de la vie professionnelle.

Le remède anti-crise : vous rencontrez de plus en plus de gens mais vous avez de moins en moins de temps pour les voir. C’est normal, vos dîners Top Chef à 6 convives ont remplacé les apéros à 20 dans un 15m2. Certaines relations s’étiolent, mais ce n’est pas grave : rappelez-vous qu’on est la moyenne des 5 personnes qu’on fréquente le plus. Concentrez-vous sur ces 5-là, et choisissez avec un soin particulier votre life partner.

La crise de la quarantaine

Le pitch classique : surmenage parental, stagnation ou ennui professionnel, éloignement des amis, arrivée à la moitié de la vie… ça peut être un cap vraiment délicat à passer.

Le remède anti-crise : à 40 ans, le boulot devient (trop) facile et l’ennui pointe. Ce qu’il vous faut, c’est vous engager sur un nouveau projet. Ça tombe bien, depuis vos études, vous avez développé plein de compétences que vos potes n’ont pas. Et si, grâce à la théorie des territoires créatifs, vous les transformiez en un projet qui ne ressemble qu’à vous ?

La crise de la cinquantaine

Le pitch classique : l’impression que c’est le début de la fin.

Le remède anti-crise : le début de la fin ? Si on croit la courbe du UK Office of National Statistics, c’est surtout le début de la fin de la déprime ! Et il y a plein de bonnes raisons que ce soit le cas : 

  • L’intelligence émotionnelle augmente jusqu’à 70 ans et à 50 ans, vous êtes proche du maximum. Vous n’aurez jamais eu autant d’empathie ni de connexions profondes. 
  • Lancez-vous et vous deviendrez peut-être un de ces late bloomers qui trouvent leur vocation après 50 ans : Louis de Funès, Gandhi, Brian Cox ou Marc Lévy. Ou qui fondent des énormes boîtes comme KFC, MacDo, ou le Huffington Post.
  • Vous aurez gagné en sagesse ce que vous aurez perdu en candeur. Entourez-vous de plus jeunes pour continuer à apprendre. Et, surtout, continuez à changer d’avis ! Il paraît que c’est le secret de la jeunesse :)

Conclusion

Savoir qu’on sera heureux dans 10, 20, 30, 40 ans ? Ça nous fait une belle jambe. Évidemment qu’on ne va pas attendre la retraite pour être heureux. D’ici là, ne nous voilons pas la face : il y aura des ornières sur le chemin. Mais comme dit Kevin Kelly, ce grand enfant de 68 ans : 

“Les crises sont des opportunités. Ne les gâchez pas.”

Et pour finir, on voulait vous demander : si vous pouviez envoyer un message d’une ligne à la personne que vous étiez à 20 ans, ce serait quoi ? Dites-nous tout ici !

L'évaporation de la penderie

Quand on passe un cap, on aime bien regarder derrière soi le chemin parcouru. Tiens, mais au fait ?

C’est quoi ces 18 000 euros perdus en route ? Ah ! C’est sans doute le montant de votre assurance de prêt immobilier… que vous auriez pu diviser par 2 ou 3 en passant chez Assurly.

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