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L'art de gagner de l'argent

Vous avanciez allègrement sur la route de l’épanouissement professionnel et financier quand deux obstacles majeurs se sont mis en travers de votre chemin:

  1. votre boss (qui bride vos compétences)
  2. votre job (qui vous rend financièrement dépendant)...

Heureusement, vous avez lu l'épisode 1 de cette série. Depuis ?
Grâce à nos conseils éclairés, vos points avec votre boss se sont transformés en de simples “pour info” et vous lui avez clairement montré de quel bois vous vous chauffez 🔥

Alors, ça y est ? Vous pensez être fin prêt pour le niveau supérieur ? C'est parti !

Welcome to the next level of money making.

L'art de gagner de l'argent

On en parlait dans la Spoune précédente : “gagner de l’argent, c’est comme le piano : une aptitude qu’il faut travailler pour progresser”. 🎹

Celui qui le dit, c’est Nathan Barry, le blogger américain qui a défini la théorie des “échelles de la richesse”. Ces échelles, les voilà :

Echelle 2 - l'agence

Vous montez votre agence et recrutez une équipe qui vous permet de multiplier votre capacité de travail.

Echelle 3 - la "productisation"

Ça consiste à sortir de la facturation à l’heure pour passer au forfait - et considérer les prestations de services comme des produits. Le but ? Augmenter la marge par projet.

Echelle 4 - le produit

Le produit, c’est clairement l’eldorado 🌴 du money making. Certes, avant de créer un produit, il faut à la fois la bonne idée et un effort initial important. Mais une fois que c’est fait, les nouvelles ventes ne demandent aucun effort supplémentaire => et vous êtes sur l’autoroute du painless scale, aka la croissance sans douleur 🚀.

L’énorme différence entre la 4e échelle et les autres ? Dans les échelles 2 et 3, vos revenus dépendent toujours de votre temps de travail à un instant T - même si celui-ci est multiplié par le nombre de vos salariés. En revanche, dans l’échelle 4, vos revenus ne dépendent plus de votre travail présent… mais de votre travail passé. Vous capitalisez sur un effort déjà fait pour continuer à produire de la richesse.

Quand le passé bosse à votre place

On pourrait résumer ça en opposant la logique de burger à celle de l'écluse :

La logique du burger, c’est l’empilement (à éviter). Les différents projets se superposent à un instant T.

La logique de l’écluse, c’est le cloisonnement (à préférer). Vous ne bossez que sur un seul projet à l’instant T, tout en capitalisant sur les efforts passés.

Comment on fait pour créer un produit ? Avant tout, il faut une bonne (voire très bonne) idée : ça peut être un livre, une technologie révolutionnaire ou pourquoi pas un jeu de société 🎰 (évitez juste le bikini solaire 🧯 - quelqu’un a déjà essayé).

Mais dans tous les cas, il va y avoir beaucoup, beaucoup de boulot. Et donc beaucoup de temps à y consacrer, avant de pouvoir dégager un peu de ce fameux temps libre. Finalement, on en revient toujours à cette question : faut-il préférer le temps ou l’argent ?

Le temps ou l'argent ?

Ça consiste à sortir de la facturation à l’heure pour passer au forfait - et considérer les prestations de services comme des produits. Le but ? Augmenter la marge par projet.

Le test du gobelet consigné 🥤

Vous êtes dans un festival. Vos verres sont consignés 1 euro par verre. Par contre, il y a la queue au stand consigne. Combien de temps seriez-vous prêt à attendre pour récupérer la consigne ?

Même si vous êtes du genre hyper zen et patient, là encore, il y a plein de critères qui rentrent en compte : conscience environnementale, délai avant le concert suivant…

Bref, le temps et l’argent ne sont jamais les seuls critères. Heureusement, on trouve aussi du plaisir à faire les choses, indépendamment de toute rationalité économique. Par exemple : pêcher un poisson plutôt que de l'acheter, cuisiner une ratatouille plutôt que de s'en faire livrer une, construire une cabane plutôt que de l'acheter en kit.

Parce que finalement, à toujours être obsédés par la quête du moins cher et du plus rapide et l’optimisation à tout prix, on risque vite de se pourrir la vie. Et quand vous pensiez larguer votre boss, ce n’était pas exactement ça l’objectif... si ? 😊

Crédits images : Matt Chinworth (illustration 1), Sébastien Thilbault (illustration 2)

Notre conseil final

Quelque soit votre choix, entre monter votre boîte ou rester salarié, rappelez-vous pourquoi vous le faites, et surtout, n’oubliez pas le comment. À trop penser à l’objectif final, vous risquez de vous mettre trop de pression. En l’oubliant, vous risquez un jour de vous réveiller avec un beau mal de crâne. À vous de trouver le bon équilibre !